Pour aider les enfants de Kinshasa.

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Récital de chansons françaises & Dîner belgo-congolais

Date de publication: 21 juin 2016 | Actions, Evénements | Pas de commentaire »

DIMANCHE 26 JUIN 2016 à 18h30

Drève du Duc, 50 à Boitsfort

 

18h30 accueil, apéritifBD-150x150

19h15 Récital de chansons françaises par Bernard Debroux

20h Dîner

Zakouskis

a) Poulet à la sauce moambe, saka-saka, riz parfumé, bananes plantains

b) Poulet parfumé aux 4 épices, riz tomate, duo de courgettes

Desserts

 

Réservation par mail à info@oserlavie.org, communication : NOM + »dîner-récital 2016″ + poulet(a) ou poulet(b)

Versement sur le compte de l’asbl : BE30 3601 0342 1911 et communication : NOM + »dîner-récital 2016″ + poulet(a) ou poulet(b)

ou Paiement sur place après réservation.

Adultes : 25€, De 12 à 18 ans : 15€, Moins de 12 ans : 10€

 

Un regard 7 ans en arrière

Date de publication: 26 février 2013 | Actions | Pas de commentaire »

Le 7 juillet 2012, il y a eu 7 ans jour pour jour que l’asbl Oser la Vie s’est engagée à poser un autre regard sur les enfants accusés de sorcellerie en RDC.
C’était un grand défi à relever et ça l’est encore aujourd’hui.

Dès sa création, nous avons fait le choix de soutenir les enfants vulnérables sur qui planaient les accusations de sorcellerie mais qui n’avaient pas encore côtoyé la rue. Cette prise en charge préventive n’est jusqu’à présent faite que par notre association. En plus de cela, nous nous sommes engagés à favoriser la réinsertion et le maintien en famille d’accueil ou biologique de premier plan des enfants qui vivaient déjà dans la rue.

Sans aucune certitude de succès, nous avons commencé avec un échantillon test de 5 enfants NSIMBA Glody, NZUZI Gracia, KALUBI Pamphile, MPITANI Simplice et MADO WANJE. Ce petit groupe était encadré par 2 éducateurs Armand OSESA OSUMBU et Prince MPUTU qui pendant 1 an ont accepté bénévolement de cheminer avec nous dans cette aventure.

Le résultat ne laissait aucun doute sur la pertinence de ce choix de travailler en amont et d’offrir, si possible, une nouvelle famille aux enfants.
Grâce à l’action de parrainage lancée par Oser la Vie Belgique ainsi que diverses actions de sensibilisation et de collecte de fonds, nous avons petit à petit vu grandir le nombre d’enfants aidés et soutenus jusqu’à atteindre 50 enfants à ce jour.

Peu à peu, afin de répondre aux besoins, nous avons créé 6 emplois dont 5 éducateurs et une psychologue. Il s’agit de Nanou, Charlaine, Gloria, David, Prince et Armand.

Après 7 ans d’existence, l’Asbl Oser la Vie Kinshasa est fière :

D’être parmi les cofondateurs de IDAY5 RDC et d’avoir participé à son implantation à Kinshasa,

D’avoir accueilli et encadré 3 étudiants belges Cynthia et Marjorie (ULB) ainsi que et Koen (UNIVERSITE DE GAND) pour leur stage dans Oser la Vie Kinshasa,

D’avoir mené avec d’autres ONG des plaidoyers pour que la RDC se dote d’une Loi devant protéger l’enfant et d’en avoir fait la vulgarisation dans les 24 communes de Kinshasa, dans toute la province du Bas-Congo et dans quelques villes de la province de Bandundu. Cette action avait bénéficié du soutien de partenaires tel que Oser la Vie Belgique, Théâtre de Poche (Belgique), Canacu Théatre (R D C), Théâtre Embassy & Compagnie Dakar (Hollande), Unicef RDC, Ministère du Genre, COFED UE RDC, …

D’avoir réinséré et maintenu en famille les enfants KALUBI Pamphile et PALATA Sarah qui étaient dans la rue pendant une très longue période allant de 2 à 3 ans ; réinstauré la paix et la sérénité dans la famille MAYOMBO (une fratrie de 5 enfants) qui vit à nouveau unie ;

D’avoir aidé MAKAYA Jocelyne de l’Ong MHEED à apprendre la coupe et couture ;

D’avoir 2 diplômés NSIMBA Glody du Diplôme d’Etat en Coupe & couture et MPITANI Simplice en électronique,.

D’avoir permis l’apprentissage de la menuiserie à KALUBI Pamphile.

D’avoir acquis une parcelle grâce au don des Amis de Sœur Emmanuelle

Comme dans toute entreprise humaine, nous avons aussi encaissé des coups durs. Notamment : Nous avons perdu notre jeep (Toyota RAV 4) par suite d’un accident grave, nous nous sommes séparés de IDAY RDC, nous avons perdu quelques parrains, nous avons assisté au départ de 3 enfants et 2 filles ont eu une grossesse précoce. Nous n’avons pas encore atteint la capacité de nous autofinancer.

Nos perspectives :

Mettre en place un atelier de formation en coupe & couture, agencer des chambres d’accueil pour les enfants et aménager un appartement pour nos visiteurs dans notre parcelle acquise grâce au financement des Amis de Sœur Emmanuelle
Créer une porcherie et travailler dans la production agricole pour un autofinancement.

Voilà en quelques lignes les 7 ans de Oser la Vie Kinshasa car si nous nous mettions à parler en détails, cela demanderait un rapport de plusieurs dizaines de pages.

Merci de tout cœur à toute l’équipe de Oser la Vie Belgique, aux Amis de Sœur Emmanuelle, aux parrains et marraines, bénévoles belges, aux donateurs ainsi qu’à tous nos partenaires cités ci dessus. Sans vous tous, toutes ces réalisations n’auraient pas été possibles.

Mon travail de psychologue au service d’ « Oser la Vie »

Date de publication: 26 février 2013 | Actions | Pas de commentaire »

Voici 2 ans et 5 mois que j’ai rejoint l’équipe de l’asbl Oser la Vie au service de laquelle je mets à profit mon travail de psychologue-éducatrice et où je suis aussi responsable du service psycho-social et éducatif.

Il m’est difficile de vous relater mon travail au jour le jour, toutefois, j’aimerais vous en donner un aperçu. Mon travail consiste à :

Faire des écoutes : l’objectif est de créer un climat de confiance avec les enfants afin de reconstituer l’histoire de leur vie et de repérer certaines situations difficiles qu’ils avaient vécues ou qu’ils vivent encore. Je les aide à mettre des mots sur ce qui les a affectés et qui nécessiterait un accompagnement psychologique pour les aider à s’en sortir ou à vivre mieux avec leur passé. Si possible, je fais une médiation avec la famille afin d’aider certains parents ou tuteurs à comprendre le vécu des enfants qu’ils accueillent et la nécessité de lever les tabous sur le récit de leurs vies.

Organiser des entretiens avec les parents des familles recomposées, les parents de familles d’accueil ou biologiques de second plan. Ces rencontres favorisent la création d’un climat familial favorable à l’épanouissement des enfants.

Organiser des séances de causeries éducatives en choisissant des thèmes en rapport avec l’adolescence (sexualité, grossesse, avortement, maladies sexuellement transmissibles, prostitution etc.) C’est un moment privilégié où les enfants peuvent exposer les difficultés qu’ils rencontrent. Nous y abordons aussi les notions de culture générale.

Concevoir des pièces de théâtre en se basant sur les histoires vraies des enfants dans lesquelles ils seront acteurs afin de les aider à accepter leur passé. Car un certain nombre d’entre eux ne parviennent pas à tirer un trait sur leur passé, ils sont encore convaincus d’être incapables de sortir de leur histoire souvent douloureuse et culpabilisante. Ce blocage les empêche de s’épanouir.

Aider les enfants à tout moment à avoir confiance en eux et à être déterminés à réussir leur vie.

Visiter à domicile les enfants pris en charge par l’asbl.

A part mon travail de psychothérapeute, comme les autres éducateurs, j’ai mon petit groupe d’enfants dont je suis référant.
Je fais leur suivi à l’école pour s’enquérir de leur conduite et de leur application. J’effectue aussi des visites à domicile pour vérifier s’ils répètent leurs leçons et au besoin les aider, c’est aussi une occasion de se rendre compte de l’évolution de leur comportement. Nous travaillons en étroite collaboration avec les parents ou tuteurs des enfants. Nous avons régulièrement des entretiens avec les enfants et leurs parents afin de favoriser le dialogue en cas de conflit et faire une médiation.

Psychologue-éducatrice
Charlaine Mayola

Campagne de sensibilisation

Date de publication: 1 mars 2010 | Action locale, Actions | Pas de commentaire »

Du 4 décembre 2009 au 15 février 2010, nous avons réalisé une campagne de sensibilisation annuelle auprès de la population locale sur les méfaits et l’aspect criminel des maltraitances engendrées par les accusations de sorcellerie sur des enfants.

Au cours de cette comédie musicale purement congolaise : « Basal’ya bazoba »,  nous les avons aussi informés sur la nouvelle loi portant protection de l’enfant en R D C. Cette loi a été promulguée par le Président Kabila en 2008.

Nous avons mis un accent particulier sur les articles 49 et 160.

Article 49 : Les pratiques, traditions et coutumes qui portent atteinte au développement, à la santé, voire à la vie de l’enfant sont interdites.

Article 160 : Quiconque impute méchamment et publiquement à un enfant un  fait précis qui est de nature à porter atteinte à son honneur et à sa dignité est puni d’une servitude pénale principale de deux à douze  mois et d’une amende de deux cents mille à six cents mille francs congolais.En cas d’accusation de sorcellerie à l’égard d’un enfant, l’auteur est puni d’une servitude pénale principale de un à trois ans et d’une amende de deux cents mille à un million de francs congolais.

La réalisation de cette campagne a pu voir le jour grâce au soutien des Théâtres Ambassy et La Compagnie Dakar  (Pays-Bas.)  En tout cette campagne s’est produite dans toutes les 24 communes de Kinshasa à raison de 4 représentations par commune dans des écoles ou des lieux publics (terrains de football)

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Kinshasa, conclusions de la campagne “Un enfant, c’est pas sorcier”

Date de publication: 16 juin 2007 | Action locale, Actions | Fin des commentaires

En point final de la campagne de sensibilisation, cette manifestation a tenté de convaincre la population et ses dirigeants qu’un enfant, c’est pas sorcier et qu’il doit être protégé.

En conclusion de la campagne générée par le Théâtre de Poche et les subsides qu’il avait obtenu du CGRI, les différents partenaires, en tête desquels se trouvent les associations ASADHO, Cefocrim et Oser la Vie, ont décidé d’établir un plan en cinq ans pour approfondir le travail entrepris.

Les cibles seront les médias et les écoles.

La pièce “Un enfant, c’est pas sorcier” a été jouée dans une école et la direction souhaite prendre ce thème comme axe de travail avec les élèves pour l’année scolaire qui va s’ouvrir en septembre. C’est dire comme la problématique des enfants accusés de sorcellerie est considérée comme cruciale. Des dizaines d’autres écoles doivent être sensibilisées.

Quant aux médias, chacun sait l’influence qu’ils exercent sur la population et le collectif entend bien les utiliser un maximum pour éradiquer ce fléau.

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